Juillet 1991 – 5

Je ne guérirai jamais de mon enfance. Des blessures indélébiles restent gravées. Elles se recouvrent peu à peu, mais le fond demeure. Je n’ai pas envie d’en parler plus avant. Sans doute ai-je besoin d’une analyse pour me comprendre. J’y pense, mais j’ai peur de tuer ma créativité. Ce sont les douleurs qui suscitent les mots, qui donnent naissance à des chansons.