Les années Point de suture et Tour 2009

Têtu, le 20/08/2008

Je m’interroge sur ce qui me paraît être un sujet de société plus profond. La possibilité de disposer gratuitement et à sa guise de l’oeuvre d’un autre pour sa satisfaction personnelle, c’est une dévalorisation du travail des artistes, et que serait une société sans artistes ? Qui a intérêt à ce que cela arrive ? C’est absurde.

JT de 20 heures - TF1, le 31/08/2008

J’ai pris volontairement le singulier pour Point de suture, le titre, parce qu’il y a cette ambiguïté qui était effectivement des plaies qu’on a du mal à recoudre et l’espoir d’une guérison aussi.

JT de 20 heures - TF1, le 31/08/2008

J’ai surtout le sentiment que la nouvelle génération d’aujourd’hui est dans un monde d’une ultraviolence et que c’est un monde très très difficile. Est-ce une « dégénération », je ne sais pas. Je me suis un peu amusée aussi, en toute humilité, avec le mot « dégénération » puisqu’il y avait eu « génération désenchantée » et puis, j’ai beaucoup aimé surtout, l’idée de Bruno Aveillan qui a réalisé le clip et qui a voulu de cette violence la convertir en un acte d’amour.

JT de 20 heures - TF1, le 31/08/2008

Je suis quelqu’un, j’avoue du secret, je suis peu prolixe, je suis mal à l’aise dans les interviews. J’ai le goût du secret, j’ai une pudeur en moi…

JT de 20 heures - TF1, le 31/08/2008

Bien sur, j’écris mes textes, donc je m’exprime et je parle de moi, mais, maintenant, quant à justifier le pourquoi du comment j’ai toujours beaucoup de mal et, je crois que dans le fond je n’en ai pas envie, tout simplement.

JT de 20 heures - TF1, le 31/08/2008

Il y a l’angoisse effectivement, non pas du ratage, mais en tout cas de décevoir, c’est toujours quelque chose qui est en moi et, « je peux dormir tranquille », je ne dors jamais tranquille, mais, j’avoue que c’était quelque chose d’extraordinaire pour moi, une émotion incroyable que de savoir, en tout cas quand nous avons ouvert le premier stade de France, d’avoir cette… j’allais dire, nouvelle, c’était une émotion incroyable pour moi. Puis, nous en avons ouvert un deuxième, puis la tournée, parce que la province est importante également…

Ouest France, le 07/05/2009

(Après ces deux premiers concerts niçois), fatiguée et soulagée. Le plus dur, c’est le premier spectacle. Avant, la peur m’habite. C’est une grosse machinerie qui impose que les choses soient, au départ, bridées. Il faut ensuite passer de la répétition à la légèreté, dépasser le côté robotisé. Il y a un gros travail sur l’image, sur chaque tableau, avec toujours l’objectif d’offrir du rêve.

Ouest France, le 07/05/2009

Six mois d’entraînement, avec un coach, mon coach. Essentiellement de l’endurance. C’est fondamental avec une telle énergie. Chanter et danser à la fois n’est pas simple.

Ouest France, le 07/05/2009

Ceux qui ne m’aiment pas vont forcément trouver ça forcé. Mais même en répétition, ça me prend. Car nous sommes dans un moment de dépouillement, dans la fragilité de l’âme. Un moment de partage avec le public. Je crois que l’émotion passe à travers le piano d’Yvan Cassar, qui est un grand pianiste, et dans les mots. On raconte sa propre histoire et chacun peut inventer la sienne à travers les mots.