Les citations liées à "Chanson (métier)"

"Pollen" - France Inter, le 13/12/1985

(C’est important d’avoir une équipe comme ça soudée, serrée) Pour moi oui, c’est capital ! Capital parce que je pense que le regard de soi n’est pas toujours bon. Il faut avoir un peu le regard des autres, enfin des personnes, en tout cas, qu’on a choisies ! C’est un regard dur ! D’ailleurs, Bertrand (Bertrand Le Page, ndlr) ne me contredirait pas. Oui ce sont deux personnes (Bertrand Le Page et Laurent Boutonnat, ndlr) qui ne laissent pas échapper le moindre détail. C’est un regard critique mais moi j’aime ça, j’ai besoin de ça !

"Pollen" - France Inter, le 13/12/1985

Je pense que chacun son métier et qu’il y a beaucoup trop de personnes qui s’immiscent dans des choses pour lesquelles elles n’ont pas de talent. Et je sais que je n’ai aucun don de metteur en scène ni d’écriture, en tout cas pour l’instant. Metteur en scène, c’est sûr, jamais ! Donc non, je serai actrice, chanteuse, je dirais « point final », j’espère que non, mais pas de mise en scène, rien de tout ça…

"Pollen" - France Inter, le 13/12/1985

(Avant), c’était peut-être aussi un peu plus facile et qu’on arrivait à arriver plus facilement aussi. Maintenant, je crois qu’on a très vite les pieds sur terre, enfin du moins, certaines personnes, et que, malheureusement, on peut moins rêver, ça c’est évident ! Il faut se prendre en mains Malheureusement oui, on rêve beaucoup moins. Je crois que les années 60/70 étaient tout à fait propices, justement, à ce métier de la chanson. C’était fabuleux de sortir un disque à cette époque. C’est bien d’être en 1985, je ne le nie pas. Mais il faut reconnaître aussi qu’en 60/70, c’était beaucoup plus facile !

"Pollen" - France Inter, le 13/12/1985

Je suis en train de faire la promotion de Plus Grandir et pour l’instant, il y a des émissions dans lesquelles je ne passe pas. Je ne veux pas faire le procès de ce métier parce que je n’en suis pas encore là. Mais je ne comprends pas le phénomène. Oui, je ne comprends pas la démarche de ces gens… ils matraquent toujours les mêmes personnes finalement, disent que la chanson va mal et font en sorte de toujours présenter les mêmes personnes, celles qui ont, la plupart du temps, le moins de talent. Enfin, je ne sais pas, c’est vraiment bizarre ce qu’il se passe en ce moment. Alors je ne sais pas si c’est en ce moment, mais effectivement, il y a une carence quelque part, les choses ne vont pas bien !

Cocktail FM, le 01/05/1986

Il y a beaucoup de jeunes filles qui essayent de percer, mais est-ce que c’est une profession difficile ? C’est une profession qui est surtout cruelle, c’est plus le terme. Ma foi, tous les métiers artistiques sont comme ça. Spécialement en 1986, c’est peut-être plus difficile que dans les années 60-70, où, là, c’était formidable de démarrer, parce qu’on parlait de carrière plus que maintenant. Maintenant, on parle plus de coup, de tube…

TV Vidéo Jaquettes, le 01/06/1986

La chanson est un art mineur, comme dit Gainsbourg, il ne faut pas se prendre au sérieux ! J’ai évoqué des sujets comme la mort, la mère, la religion, on n’en a pas trop parlé en chanson.

Rock FM, le 01/07/1986

Déjà pour faire ce métier je pense qu’il ne faut pas être très bien, mais je prends énormément de plaisir à chanter Libertine par exemple.

VSD, le 01/07/1986

On a toutes commencé ensemble dans ce métier. Nous avons toutes cultivé nos différences en faisant, malgré tout, figure de martiennes au yeux du public. Maintenant que nous avons réussi à imposer chacune notre image, le problème se pose de savoir comment l’entretenir ou la gérer. Il ne fait aucun doute que, dans deux ans, nous serons toutes complètement « normalisées »… que de plus jeunes, de plus belles, de plus sexy, de plus originales, viendront imposer autre chose…

Fun Mag, le 01/07/1986

Avant de me lancer dans la chanson, j’ai suivi des cours de théâtre, et je pense de toute façon que mon métier n’est pas loin de la comédie.

Fun Mag, le 01/07/1986

Je suis une contradiction ambulante, j’ai envie de faire ce métier le mieux possible. C’est vrai que cette profession est cruelle, c’est de nos jours plus difficile que dans les années 60/70, maintenant, on parle en produit, en tube. L’effervescence des médias a fait changer les choses et nous force à évoluer comme à choquer parfois.