Les citations liées à "Sans contrefaçon – Texte"

Nulle Part Ailleurs - Canal Plus, le 23/11/1987

Sans Contrefaçon, c’est quelque chose qui est dans mon esprit depuis très longtemps. C’est quand j’étais adolescente, on me prenait vraiment pour un garçon. Et j’ai ce souvenir précis d’un gardien d’immeuble qui m’a rencontrée et qui m’a dit : « Mylène, c’est joli pour un petit garçon ». Et c’est vrai que j’ai eu au premier abord une animosité, et puis après… je ne sais pas, ça me semblait évident, alors j’étais mi-homme, mi-femme ! C’était assez étrange.

Graffiti, le 01/12/1987

Lorsque j’étais une gamine, je ne m’intéressais guère aux choses dites féminines. Par exemple, je ne jouais jamais à la poupée, je préférais déjà les petites voitures, je n’avais pas d’amies filles mais plutôt des copains. Attention, cette chanson (Sans contrefaçon, NDLR) n’est pas un règlement de compte. Ce ne fut pas comme on pourrait le croire, traumatisant, bien au contraire, j’ai vécu mes particularités avec une sacrée bonne santé notoire.

Graffiti, le 01/04/1988

Caméléon, ça rappelle Sans contrefaçon mais c’est surtout une notion qui évoque comme « le caméléon » l’animal, la possibilité de changer de décor ou d’état d’âme. C’est à la fois physique et métaphysique. J’ai une facilité et ce n’est pas forcément une bonne chose pour basculer d’une humeur plutôt agréable à des sentiments terribles.

Rock News, le 01/04/1988

La seule chose que je puisse dire, c’est que toute une période de mon enfance fut un « purgatoire », c’est à dire que, dans mon comportement, je ne figurais ni comme jeune fille, ni comme jeune garçon. Une chanson, c’est plus un plaisir et un amusement. Même si aborder ce sujet n’est pas un hasard, ce qu’il faut mettre en avant, c’est une chanson.

L'Est Républicain, le 01/11/1988

Sans contrefaçon, c’est vraiment quelque chose que j’ai vécu ; je me souviens, à l’âge de 12 ans, avoir un jour mis un mouchoir dans mon pantalon… Je pense que j’aurai toujours ces sentiments en moi, mais qu’ils vont évoluer au fil du temps.

Graffiti, le 01/05/1989

Ce qui m’a fait écrire cette chanson Sans contrefaçon, c’est qu’un beau jour, j’ai pensé être entre deux sexes. Quand j’étais plus jeune, on me prenait toujours pour un garçon…