Les citations liées à "Tristesse"

Graffiti, le 01/04/1988

J’aime le mariage de Tristesse et Beauté, parce que les plus belles choses se révèlent dans la Tristesse, dans la tragédie… Vous m’interpellez en me disant que je suis devenue le symbole de la beauté d’aujourd’hui. Vous le comprendrez ce n’est pas à moi d’y répondre. Evidemment cela flatte mon narcissisme et c’est une reconnaissance qui me touche, bien sûr.

Génération Laser - RTL, le 08/04/1991

On ne peut pas toujours expliquer le pourquoi du comment. Pourquoi est-on attiré vers une chose plus qu’une autre ? C’est complexe pour moi à chaque fois d’avoir une justification quant à ça. Maintenant, je suis attirée par des musiques tristes, par des textes tristes, par des histoires tristes…

Podium, le 01/05/1991

Je ne peux pas parler du bonheur, même si par moment je dois le frôler mais peut-être sans le savoir non plus. J’aime la tristesse aussi. Peut-être que cela me tiraille un peu plus que le bonheur.

20 h Paris Première - Paris Première, le 30/05/1996

Quand je pense à « privilégiés », je pense souvent à des enfants, par exemple des enfants dans les hôpitaux que je vais voir de temps en temps et à chaque fois que j’ai envie de me plaindre, par exemple, je pense immédiatement à ces enfants et je me dis : « Bon sang, la vie est courte. Eux ont une vraie, vraie souffrance. » Elle n’est peut-être pas métaphysique, mais c’est une souffrance qui est profonde et qui est pour, peut-être, leur vie entière. Et, dans le fond, je ne m’autorise pas à être plus triste que ça, ou plus désarmée que ça. Ce qui n’empêche pas la fêlure, mais qui vous donne envie de vous battre un peu plus vivement en tout cas.

France Soir, le 30/05/1996

La peine un sentiment que je continue d’aimer. Mais il y en a d’autres. L’amour, par exemple, est fondamental. J’ai appris le partage. Le partage à deux. Accepter de recevoir, aller vers l’autre, accepter de me faire aimer. Parce que donner est tellement plus facile que recevoir…

Déjeuner de Gala - Radio Nostalgie, le 30/11/1996

Le désespoir, je crois qu’il a fait partie de mon quotidien. Mais, maintenant, je ne pense pas être la seule. Je pense que le commun des mortels a des moments de bonheur et des moments de détresse absolue. Je crois que même une journée peut être comblée par bonheur et tristesse à la fois. Maintenant, est-ce que je fais l’apologie de la détresse et du malheur : non. Je l’ai exprimé, en tout cas.