Les citations liées à "Libertine – Paroles"

Cocktail FM, le 01/05/1986

Parler d’évolution par rapport aux textes, c’est peut-être un peu prématuré, parce que je n’en ai pas tant que ça. Il y a certainement eu une évolution à un autre niveau. En ce qui concerne Libertine, c’est parce que je suis une catin, je n’y peux rien ! Je suis un paradoxe ambulant…

TV Vidéo Jaquettes, le 01/06/1986

Le texte de la chanson ? C’est presque une idée à moi : on était en studio, et au moment de placer ma voix sur la structure musicale qu’on mettait en place, j’ai chanté des paroles au hasard, je devais être très heureuse ce jour-là, je chantais « je suis une pute, une putain » ! Le compositeur s’est dit « Bon sang, mais c’est bien sûr ! » et il en a fait « Libertine » !

Télé Magazine, le 09/08/1986

Le XVIIIè siècle est le siècle du libertinage, c’est-à-dire un doux mélange de décadence et de folie. C’est une certaine naïveté, une quête du bonheur par les plaisirs. Il me semble que les gens étaient plus heureux à cette époque-là.

Top 50, le 22/09/1986

Cette chanson est venue instinctivement, pendant les séances d’enregistrement de l’album. J’étais en studio avec une équipe et à ce moment-là, il n’y avait aucun texte, seulement quelques notes que j’avais déjà en tête. La mélodie pianotée avait été préalablement composée par Laurent Boutonnat. Je me suis mise à chanter en yaourt pour coller avec la musique et tout à coup, j’ai lancé « je suis une pute ». De là, est venu « Je suis une catin » pour coller avec la rime de « libertine ».

Girls, le 24/09/1986

Choquer ! Non, si ça a été le cas, cela ne me dérange pas, mieux vaut choquer que laisser indifférent. L’idée originale du texte de Libertine était : « Je suis libertine, je suis une putain ». Le parolier a préféré catin, c’était plus grand siècle, et il a réussi à me convaincre. Je ne sais pas ce qui se serait passé avec ce texte là. Peut-être la naissance d’une révolte.

Graffiti, le 01/03/1987

C’était marrant de remettre au goût du jour, ces mots d’une autre époque (comme catin, NDLR).