Les citations liées à "Dalloway"
Journal de 20 heures - TF1, le 14/09/2025
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J’ai eu le désir de retrouver Cécile sur le tournage. Je trouvais ça important de la voir, de l’observer. (…) Je l’ai trouvée vraiment magnifique dans ce rôle. Très intense, très fragile. Vraiment un beau rôle pour elle. |
Journal de 20 heures - TF1, le 14/09/2025
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Yann (Yann Gozlan, le réalisateur du film, ndlr) avait justement ce souhait que d’avoir une intelligence artificielle très humaine. Une amie, une confidente, quelqu’un qui l’accompagne. Et la perversion aussi, c’est qu’elle va finir par justement absorber, tenter de lui voler son âme. |
Journal de 20 heures - TF1, le 14/09/2025
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Il y a quelque chose de fascinant, de merveilleux, je trouve, dans cet outil (l’IA, ndlr). Maintenant, il faut savoir s’en servir et ne pas devenir l’esclave de cet outil, justement. |
Journal de 20 heures - TF1, le 14/09/2025
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Le chatGP¨T, oui, ça m’arrive de l’utiliser pour des questions de vétérinaire, pour des questions santé, pour des questions futiles, certainement. Mais, c’est un outil qui vous apporte quelque chose de concis, qui a de telles données que c’est assez impressionnant. |
Journal de 20 heures - TF1, le 14/09/2025
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J’oserais répondre : faut-il passer le cap de la scène, de la rencontre avec le public et surtout de l’émotion. Une IA, jusqu’à présent, que je sache, n’a pas d’âme et quand on dialogue avec un public, je pense que c’est irremplaçable. Il faut être humain avant d’être technologie. |
Le Parisien, le 14/09/2025
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Ce qui m’a tout de suite accrochée, c’est la façon dont Yann Gozlan aborde un sujet aussi vaste et actuel que l’intelligence artificielle mais à hauteur d’humain. Le scénario pose des questions profondes presque vertigineuses, sans jamais tomber dans la démonstration ou le pur discours technologique. J’ai bien sûr été sensible à son choix d’adapter Les fleurs de l’ombre et de situer cette exploration dans une résidence pour artistes où une romancière lutte pour sa création et sa vie. Cela a été déterminant. j’ai ressenti à la lecture une vraie tension dramatique mais aussi une dimension intime, presque troublante. Ce n’est pas un film de science-fiction classique, mais c’est un film sur nos rapports aux machines mais aussi – et surtout – sur ce que cela révèle de nous, de nos émotions, de nos limites. |
Le Parisien, le 14/09/2025
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Nous nous sommes retrouvés en studio, Cécile dans une pièce, moi dans une autre (pour créer déjà une atmosphère) et le metteur en scène aux commandes. J’avais l’image sur un écran et Cécile me donnait la réplique, ce qui a été très important bien sûr. C’était un travail d’orfèvrerie, Yann Gozlan est un chirurgien qui dissèque chaque mot, chaque intention. Cécile est une actrice immense. Elle est vraiment formidable dans le rôle, fragile. Même si j’incarne une AI, une voix, nous avions besoin de nous sentir ensemble. C’est un duo. Cela prouve que les interactions humaines restent au coeur de la création. |
Le Parisien, le 14/09/2025
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Je ne parlerai personnellement pas de peur. L’AI est un défi pour l’humanité et je conçois que cela puisse effrayer ou enthousiasmer. Je pense que le véritable défi est d’utiliser cet outil pour améliorer nos connaissances et simplifier nos vies. Tout en respectant l’humanité. le vrai danger est de faire croire et qu’il y a un artiste derrière chaque clavier d’ordinateur alors que la démarche artistique ne consiste pas à réunir des données. Ces imposteurs ne passeront pas le cap du public, de l’émotion. Maintenant une démarche artistique peut se révéler aussi, grâce à des outils utilisant l’IA. Au fond, quel intérêt de lire un de vos romans ou écouter une de mes chansons que nous n’aurions pas écrits ? Il faut protéger la création, les créateurs, contre les imposteurs, donner des outils performants à des artistes, des artisans qui développent leur propre création. Tout le monde le dit, il faut impérativement faire le choix de la protection des créateurs avant que la création ne devienne qu’un flux monstrueux de données anonyme et uniforme. Bref… c’est vertigineux. |
Le Parisien, le 14/09/2025
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Revenir à Cannes, cette fois en tant qu’actrice, a été un moment fort, oui. J’étais membre du jury la première fois avec un regard tourné vers l’oeuvre des autres. Cette année, c’était différent : j’accompagnais un film, un rôle, une histoire. Ce n’est pas la même énergie. Monter les marches dans ce contexte, entourée de l’équipe, face au public et à la presse, c’est toujours impressionnant. Il y a une émotion particulière à présenter un projet auquel on a cru et dans un lieu aussi symbolique pour le cinéma. C’était un moment à la fois intense et très simple que je n’oublierai pas. |