Les citations liées à "Album Bleu Noir"

Radio Scoop, le 24/02/2011

Le noir semblerait plus proche d’un groupe comme Archive qui a une facilité à tutoyer le son. Quand je travaille avec ce groupe, essentiellement son programmeur, ce sont des personnes qui dissèquent. On a l’impression d’être dans un laboratoire. C’est assez intéressant. C’est quelqu’un qui ne lâche rien et c’est quelqu’un qui est dans un univers assez hanté musicalement, obsessionnel. c’est quelque chose qui me transporte. Il me suffit finalement de deux notes… il y a une ou deux notes qui se répètent à l’infini comme ça et ça vous plonge dans un univers incroyable. C’est, me semble-t-il très cinématographique. J’ai toujours aimé ce groupe, beaucoup écouté leur musique.

Radio Scoop, le 24/02/2011

Moby, c’est quelque chose de plus sournois, en ce sens que lui a toujours une part de mélancolie même quand c’est up tempo, ça vous rattrape, ça vous attrape l’âme aussi. Donc, c’est ça que j’aime bien.

Radio Scoop, le 24/02/2011

Finalement, il y a un peu le « 1,2,3 ». Nous avons les enfers, le purgatoire et le paradis. Pourquoi pas ?

Radio Scoop, le 24/02/2011

RedOne, j’avais pensé à lui, mais en terme de producteur. Donc, je l’avais en tête. Et puis, effectivement, c’est une rencontre qui a été inopinée. On m’a proposé donc de le rencontrer. Et, là, il s’agissait de compositions. Et, c’est quelqu’un que j’ai beaucoup aimé tout de suite. Nous nous sommes rencontrés. Nous avons discuté de longues heures. C’est quelqu’un d’une grande humilité. C’est quelqu’un qui a un parcours assez particulier. C’est quelqu’un qui a, on dit dans le jargon, qui a « ramé ». Donc, il sait ce qu’est, et le travail, et le doute, les doutes. Et, c’est quelqu’un de généreux.

Radio Scoop, le 24/02/2011

Le bleu : les océans, les abysses, parfois le ciel. Mais, il a des bleus, des « bleu noir », des bleus turquoise, une très, très grande palette. Et puis, on sait pour les peintres, les périodes, des périodes bleues, des périodes noires.

Radio Scoop, le 24/02/2011

J’avais envie de sortir cet album, de travailler, de lui laisser du temps parce que malheureusement, par les temps qui courent, c’est un peu la mode « kleenex ». On écoute et on passe à autre chose immédiatement. Alors qu’il me semble qu’un album il faut prendre le temps pour l’écouter. On peut ne pas l’aimer à une première écoute, puis découvrir, s’attacher, le détester aussi, tout est possible. Mais, lui donner du temps. Quand on lit un livre, on ne le lit pas en deux heures de temps.

TV Magazine, le 15/07/2011

Bleu Noir est tout sauf une passade ! Il s’agit bien de chansons qui sont incarnées, qui sont des moments de la vie. De ma vie !

TV Magazine, le 15/07/2011

Laurent préparait un film et le fait de réaliser moi-même ce disque était un choix de ma part. Mais il est certain que nous nous retrouverons tous les deux.

TV Magazine, le 23/11/2012

Il ne s’agit pas d’infidélité ! Mon précédent album, Bleu Noir, n’était autre que le fruit de rencontres avec Moby, Archive et RedOne. Ils m’ont proposé des chansons qui ont provoqué mon désir et l’envie d’écrire… C’est aussi simple que ça. En outre, Laurent Boutonnat travaillait de son côté sur d’autres projets.

Gala, le 04/11/2015

Je n’ai pas le sentiment de changer, mais celui d’avancer, de découvrir… L’appréhension est compréhensible. (…) C’était déjà le cas pour Anamor­pho­sée que l’on avait placé sous le ciel de Californie, ou Bleu Noir écrit avec Moby, Archive ou RedOne. (…) Lorsqu’on aime une personne, on a envie de la retrouver intacte, telle que dans ses souvenirs. Mais je ne ne conçois pas un nouvel album sans une dose d’aventure.