Les citations liées à "Album Désobéissance"

Laissez-vous tenter - RTL, le 03/10/2018

J’avais le sentiment de tenir la mort à distance en posant ce pied sur ce crâne (sur la photo de la pochette de l’album Désobéissance, ndlr). Maintenant, comme tout le monde, nous sommes mortels. La finitude me hante.Je ne la défierai pas. En tout cas, je me permets de poser un pied sur son auguste tête.

Laissez-vous tenter - RTL, le 03/10/2018

Je tente de maîtriser le maximum de choses pour ne pas faire de fautes ou de faux pas. Néanmoins, je ne maîtrise pas tout. Quand je commence à écrire un album, je ne me dis pas : »Là, je vais être légère. Là, je vais être plus sombre. » J’essaye d’être d’abord moi-même, d’être le plus sincère possible. Et j’allais vous dire : « Tant mieux si c’est plus léger dans le fond. Tant mieux ! »

Laissez-vous tenter - RTL, le 03/10/2018

Cette posture de la pochette, on se disait avec Jean-Baptiste Mondino qui a fait cette photo, magnifique photo, on se disait effectivement, un homme, mais malgré tout assez féminin qui revient d’une bataille ou tout simplement d’une nuit d’amour.

Le 17/20 - RFM , le 18/12/2018

Je crois que depuis que je fais ce métier, dans le fond, j’ai une écriture qui est mélancolique. J’aime le sens, j’aime la forme bien sûr, mais le sens est primordial, fondamental. Et je continue d’essayer de développer le sens et une profondeur, en tout cas, ce que je suis, ce que j’exprime.

L'Happy Hour FG - Radio FG, le 19/12/2018

Le processus de création est toujours un moment douloureux parce qu’il est parsemé de doutes, mais qu’une collaboration avec Feder rassure énormément parce qu’il a plein d’idées, c’est un laboratoire, c’est quelqu’un de très doué, c’est quelqu’un de passionné, c’est quelqu’un qui fait attention à son public, à mon public, et voilà, c’est une très très jolie rencontre. C’est toujours douloureux, c’est toujours anxiogène, et à la fois, c’est une chance merveilleuse que de pouvoir écrire un album.

L'Happy Hour FG - Radio FG, le 19/12/2018

Je pense qu’il n’y avait pas vraiment préméditation de ma part, si ce n’est que ce sont des élans de vie, des instincts. Mon instinct voulait me diriger vers quelqu’un qui allait effectivement m’apporter des choses autres. J’aime l’idée de la renaissance, de se réinventer tout en ne se trahissant pas soi-même. Et c’est là où Feder a été essentiel dans cet album, c’est qu’il avait le souci de toutes les personnes qui, jusqu’alors m’écoutaient, et qu’il a dit : « Je ne veux en aucun cas trahir ce qu’ils ont aimé, mais apporter quelque chose de nouveau », et c’est ce qui a donné naissance à cet album.

L'Happy Hour FG - Radio FG, le 19/12/2018

Ce qui n’est pas très compliqué avec Feder, parce que quand on a la musique avec des toplines, avec une mélodie, c’est très simple d’y mettre des mots. Moi, ce que j’aimais bien aussi quand j’écoutais, en fait, il suffit d’écouter trois mesures, trois notes, et tout d’un coup il y a tout de suite une idée qui vient, il y a un paysage, il y a une émotion, donc c’est quelque chose, j’allais dire presque avec facilité, sans effronterie de ma part, mais c’était quelque chose de facile de travailler avec Hadrien. On accepte la complicité, l’anarchie éventuelle, mais malgré tout, il y a quand même un travail de mélodie qui est déjà bien bien planté, implanté. Oui, c’est vraiment un travail complémentaire…

L'Happy Hour FG - Radio FG, le 19/12/2018

Je pense que ça fait partie de cette notion de désobéissance. C’est-à-dire qu’il faut pour ne pas se trahir s’écouter soi, malgré tout, penser à l’autre, mais en aucun cas n’être régi par la peur ou l’angoisse d’un résultat. Et c’est vrai que dans ces cas-là, je suis plutôt fonceuse, et je crois profondément en ce que je fais, et puis après, ma foi, c’est la chance d’être écoutée ou pas.

Alouette, le 23/12/2018

Les choses arrivent comme ça dans votre vie. Je connaissais Feder, je connaissais sa musique. Je ne le connaissais pas personnellement et j’ai demandé à mes proches, mon entourage qui travaille avec moi à mes côtés s’ils pouvaient contacter donc le management, donc Feder, et puis voilà, il a répondu : « Oui, j’aimerais aussi la rencontrer », et nous nous sommes vus dans son studio.