Les citations liées à "Concerts – Tour 1996"

Télé 7 Jours, le 11/11/1996

Après la chute lors du concert à Lyon, c’est l’angoisse. Celle de ne pas retrouver toute sa mobilité, de se sentir diminuée. J’ai eu la chance de rencontrer un chirurgien exceptionnel grâce à qui aujourd’hui je peux ne conserver que le mauvais souvenir de cette chute. Je cherche toujours le pourquoi du comment mais, très sincèrement, il y a tant de gens qui souffrent et qui ont de vrais problèmes que je ne me sens pas le droit de me plaindre.

Télé 7 Jours, le 11/11/1996

Cette expérience scénique m’a apportée une formidable récompense. Je ressens la scène avec une terrible sensation de vraie liberté. C’est mon oxygène.

Télé 7 Jours, le 11/11/1996

Je pense que je puise directement l’énergie du public. J’aime le mouvement, la danse, la chorégraphie. Tout pour moi devient émulsion, l’ensemble me recharge. Je ne sais pas tricher. Sur scène, je vis une réelle émotion, dans une recherche de désir. Parfois, je me demande ce que le public me trouve et pourquoi ils viennent aussi nombreux…

Le Parisien, le 29/11/1996

Le 15 juin dernier, à Lyon, il devait rester environ vingt secondes de spectacle. Je venais saluer le public lyonnais pour la troisième fois après avoir chanté le dernier rappel de XXL. Nous nous sommes bousculés en avant-scène avec un des danseurs et nous sommes tombés dans la fosse d’orchestre. Le choc a été terrible.
Le danseur était, par miracle, indemne. Mais moi, outre des contusions un peu partout, je souffrais d’une grave fracture ouverte d’un poignet. J’ai été opérée en urgence dans un hôpital de Lyon, où je suis restée cinq jours. Les quatre-vingt-cinq personnes qui travaillaient sur la tournée ont dû rentrer chez elles. Il y a ensuite eu une longue rééducation puis une phase de convalescence.
J’ai beaucoup souffert. Longtemps surtout. D’autant qu’il a fallu me réopérer fin juillet pour retirer les broches. Mais, honnêtement, je m’en suis bien sortie, même si, de temps en temps, j’ai encore un peu mal.

Bel RTL, le 07/12/1996

Je ne vise pas la perfection, mais essayer de donner le maximum de plaisir, aussi bien visuel qu’émotionnel, chorégraphique. C’est comme ça que moi, j’envisage les shows. Maintenant, je suis capable d’apprécier un show beaucoup plus « simple », plus modeste dans sa structure. Mais, quant à moi, c’est ce que j’aime. Si le public continue de venir, c’est qu’il trouve quelque chose ou bien dans les textes, ou bien dans la musique et qu’il y a forcément une communication.

Le Parisien, le 12/12/1996

J’ai récemment acquis des certitudes comme celle du partage et, sur scène, avec des couleurs blanches en plus et quelques anciennes chansons en moins, j’ai le sentiment de chanter un peu l’espoir. Le public m’a manqué. A Bercy comme ailleurs, je dis juste: « Enfin ! « .

Wit FM, le 06/04/1999

Je ne crois pas, là, qu’il y ait de règle. Maintenant, plus vous avez du temps et plus c’est confortable, en tout cas en termes de répétitions, d’évolution et de construction. Le spectacle précédent, je l’ai fait en très, très peu de temps et ça a été très ardu. Sur celui-ci, je vais prendre un peu plus de temps pour la construction, justement.
Le travail est considérable. Mais, c’est quelque chose qui me passionne donc, c’est le principal !