Les citations liées à "Concerts – Tour 89 (après)"

NRJ, le 16/10/1995

Monter sur scène, c’est quelque chose que je peux tout à fait surmonter puisque je l’ai fait. Et puis, il y a toujours ce sentiment de dédoublement. C’est moi. Bien sûr que c’est moi. Mais là, on parlait plus de l’appréhension et de la peur. Ça fait partie des paradoxes que l’on a en soi. J’ai toujours cette idée de l’ombre et de rester dans l’ombre, et puis avoir cette faculté que de pouvoir aller sous la lumière dès l’instant que l’on décide de le faire. Et à ce moment-là, c’est vrai que, la réflexion n’existe plus. C’est plus quelque chose d’animal, je dirais, plus d’instinctif que de la réflexion.

NRJ, le 16/10/1995

Monter sur scène, je crois que c’est un partage. C’est donner et puis c’est recevoir. L’un ne peut pas aller sans l’autre.

Radio 21, le 21/10/1995

(Le Tour 89) : un grand souvenir. Je me souviens du public belge très, très bien. Je l’ai réellement en mémoire. Un moment qu’on a une fois dans sa vie, parce que je crois que la première fois est la première fois. Si je dois refaire une scène, je ressentirai des choses différentes mais, c’est de la même façon que quand on rencontre quelqu’un, la première fois, la première nuit, le premier moment est quelque chose d’absolument magique et qu’on ne peut pas vous enlever. Donc, c’est quelque chose d’assez étonnant.

Radio 21, le 21/10/1995

J’ai beaucoup de chance, je le sais. Beaucoup, beaucoup de chance. J’ai eu beaucoup de monde mais, ce qui est plus important, toute cette masse, finit par ne faire plus qu’un aussi. C’est un beau cadeau de la vie.

JT de 20 heures - TF1, le 28/09/1999

Je crois que j’ai mis sept années (cinq ans en fait, ndlr) avant que de monter sur scène, parce que j’avais envie d’être prête, en tout cas d’être capable de donner justement ce que j’ai à donner, parce que je veux ces moments rares. J’ai un public qui est, j’avoue, merveilleux, qui me donne énormément. Et puis, leur offrir quelque chose d’exceptionnel.