Les citations liées à "Voyages"

Journal de 18h - RTL, le 16/10/1995

J’avais l’idée du voyage bien avant le film Giorgino. Et il se trouve que j’ai terminé le film, qu’il est sorti, et que j’ai eu envie d’effectuer ce voyage.

Journal de 18h - RTL, le 16/10/1995

J’ai découvert le voyage et j’avoue que j’ai du mal à rester en place maintenant ! J’aime découvrir, j’aime apprendre.

Journal de 18h - RTL, le 16/10/1995

Ce voyage (aux Etats-Unis après la sortie de Giorgino, ndlr) n’était pas une fuite. C’était l’idée de se retrouver, ou d’essayer de nourrir sa vie d’une façon différente. Et c’était plus du domaine de l’urgence, en fait, que de la fuite.

Radio 21, le 21/10/1995

Mon passage en Inde c’était juste un voyage éclair (durant l’été 1989, après la première partie du Tour 89, ndlr), à savoir que quelquefois on a des urgences, il faut absolument partir, donc j’avais choisi l’Inde parce que… je ne sais pas. Je n’ai pas ressenti grand chose en Inde. Maintenant, je sais qu’aujourd’hui, si j’y retournais, ce serait tout à fait différent. Donc l’Inde, a priori en tout cas sur ce premier voyage n’était en aucun cas dirigé par telle ou telle pensée.

Le Soir, le 25/10/1995

Dès la sortie du film Giorgino, je suis partie aux Etats-Unis et je suis restée là-bas neuf mois. J’ai eu une coupure avec le monde d’avant. L’idée de prendre ses bagages, de n’avoir aucune racine, c’est assez nouveau pour moi. C’est la première fois, depuis les dix ans que je travaille, que j’ai ressenti ce sentiment de liberté, de vivre réellement. Vivre à Paris, ça me devenait insupportable, même si on est responsable de ça. Il arrive un moment où on s’enferme dans ses propres névroses, ses propres angoisses. Je finissais par m’enfermer et perdre quelque chose de fondamental. Le succès vous isole, donc ça s’était accentué.

Télé 7 Jours, le 30/10/1995

Voyager. En voyant d’autres choses, d’autres gens, d’autres pays, j’ai enfin accepté la vie. Je suis moins hantée par la mort. Je suis apaisée à l’idée qu’il y ait une vie après la mort. L’idée de la mort m’a longtemps attirée, impressionnée et oppressée. Aujourd’hui je me suis libérée de cette hantise.

Télé 7 Jours, le 30/10/1996

Je suis partie de Paris pour avoir une sorte de perte d’identité. A Los Angeles, personne ne me connaît. En me promenant dans la rue, en toute liberté, j’ai réveillé des sens que je croyais avoir oubliés. J’étais atrophiée. Je suis allée là-bas parce que j’avais à la fois besoin d’atmosphère urbaine et d’espace. Île déserte et cocotiers ne me conviennent guère.

7 Extra, le 31/10/1995

J’avais besoin de temps pour voyager, redécouvrir certaines choses. Après le film Giorgino, j’avais envie de faire une rupture, de me régénérer et de me ressourcer.