Les citations liées à "Baudelaire"

Graffiti, le 01/04/1988

Dans l’album Ainsi soit je…, j’ai abordé un auteur référence qui est Edgar Allan Poe, et le choix de Baudelaire, lui encore ce n’est pas un hasard. Puisque ce sont ces thèmes qui reviennent. J’évoque « Vienne », en rappel à la pendaison de quelqu’un que j’ai effectivement connu…

Graffiti, le 01/04/1988

C’est un poète maudit, bon mais c’est surtout un poète que j’aime bien. J’apprécie ses névroses, ses persécutions, et puis le choix de L’Horloge parce que la notion du temps qui passe, ne me laisse pas indifférente. Baudelaire a une écriture incroyable. Peut-être que le public du Top 50 ne le connaît pas mais ce n’est pas bien grave au contraire, ça peut provoquer chez lui, une découverte plus accessible qu’à travers les recueils. Laurent Boutonnat a composé cette musique et il m’a paru évident d’y mettre ce poème que j’ai en mémoire depuis longtemps. Sans me comparer à Léo Ferré, je pense que nos démarches sont voisines…

Rock News, le 01/04/1988

C’est vrai que de dire et d’affirmer « Ainsi soit je » est une forme de mégalomanie mais, dans mon esprit, je ne l’ai pas formulé dans cette intention. Maintenant, chacun va interpréter comme il le sent. Ainsi soit je…, c’est la présentation d’une jeune fille avec tous ses paradoxes et ses ambiguïtés. Ainsi soit je…, c’est aussi l’univers d’Edgar Poe et, indirectement, celui de Baudelaire. C’est la présentation d’une personne et de sa personnalité.

Rock News, le 01/04/1988

On me parle d’album concept (l’album Ainsi soit je…, NDLR), je comprends ce que ça veut dire sans trop le comprendre. Je peux en parler différemment, car j’ai écrit tous les textes et j’ai abordé des auteurs, des personnages et des thèmes qui sortent de moi. Quand je parle d’Edgar Poe, c’est parce qu’il est quelqu’un qui a vraiment fait partie de ma vie. Baudelaire, c’est encore autre chose. Sans logique, c’est le paradoxe satanique et angélique. Ma personnalité et ma dualité, c’esr réellement ça. Je peux basculer très facilement d’un extrême à l’autre.

Rock News, le 01/04/1988

Le temps m’obsède. C’est un peu pour ça le choix de L’Horloge de Baudelaire dans l’album. La fuite du temps, c’est horrible.

NRJ, le 20/04/1988

Je crois que j’aime avant tout les auteurs qui ont des âmes tourmentées. J’ai un livre de chevet, des livres de chevet d’Edgar Poe. J’aime beaucoup Baudelaire. J’aime bien August Strindberg, que j’ai découvert justement quand j’étudiais le théâtre. Mais je peux aussi aimer tous les contes, des contes extraordinaires. Je peux passer très facilement du morbide au merveilleux.

Fête comme chez vous - Antenne 2, le 05/05/1988

L’Horloge est tiré du livre Spleen et idéal de Baudelaire, et c’est un de mes poèmes préférés. C’est un réel plaisir que de parler sur une musique, et là, en l’occurrence, la musique a été faite avant le choix du texte, et ça m’a paru évident que de greffer Baudelaire sur cette musique.

Mais où sont les caméras ? - Skyrock, le 07/05/1988

Je crois avoir étudié Baudelaire, effectivement, en classe… C’est une redécouverte, en fait. J’ai relu Spleen et Idéal et j’ai eu envie de la mettre sur cette musique qui avait été composée avant. Un mois avant.