Les citations liées à "Album Anamorphosée"

Déjà le retour - France 2, le 17/12/1995

C’était l’idée, la tête étant inexistante, de l’esprit qui s’échappe. Et c’est un peu le parcours que j’ai eu, en tout cas cette initiation que j’ai eue pendant quatre années, d’avoir l’esprit qui voyage. (à propos de la photo de la pochette de l’album Anamorphosée, ndlr)

Radio FFN, le 01/02/1996

Je n’en avais pas marre de la musique mais j’avais besoin d’une pause, parce que nous avions tourné le film Giorgino. Et d’une manière générale, il y a toujours un moment dans la vie où on a besoin d’une pause pour réfléchir. Peut-être que c’était tout simplement important pour moi d’arrêter de travailler pendant un temps.

Radio FFN, le 01/02/1996

Concernant la production, je voulais des guitares, des basses, de la batterie qui sonnent live. C’était nouveau pour moi mais un changement, non ! On évolue constamment. L’album est différent, c’est vrai, mais je reste pourtant toujours la même, aujourd’hui comme hier.

Radio FFN, le 01/02/1996

C’est difficile de résumer, en quelques mots, les textes de mon album. L’idée, c’est de voyager dans sa tête et ses pensées. Il s’agit de courts moments dans une vie. Enfin c’est un peu difficile à expliquer…

Radio FFN, le 01/02/1996

Pour la pochette de l’album, je tenais absolument à travailler avec un excellent photographe. C’est pour ça que j’ai fait appel à Herb Ritts ! Quand j’ai vu cette photo de moi sans tête, je me suis dit que c’était exactement le message que je voulais faire passer. Le conscient ne s’inscrit dans aucun contexte, il voyage librement. Je me suis dit que c’était ça, le concept !

Jeune et Jolie, le 01/04/1996

Le choix d’Herb Ritts n’était pas innocent. Je savais qu’il pouvait m’emmener vers une certaine sensualité sans me donner l’impression d’être dénudée. Peut-être y a-t-il aussi le mot femme qui me fait moins peur et que j’accepte totalement. Ces photos sont peut-être plus femme.

20 h Paris Première - Paris Première, le 30/05/1996

« Anamorphosée », c’est un terme cinématographique. Mais j’avoue que moi, je lui ai trouvé un sens plus poétique. Et j’ai mis « ée » à la fin. C’était plus pour évoquer l’idée d’un spectre qui s’est élargi, donc ma vision du monde, mes sensations qui se sont élargies et l’idée de ce rassemblement, non pas de la compression, mais d’un rassemblement pour ne faire plus qu’une image et pure.

20 h Paris Première - Paris Première, le 30/05/1996

J’écarte le sens de la déformation. En aucun cas déformation, non. Peut-être transformation, mais ce n’est pas non plus ‘métamorphosée’. Peu importe, d’ailleurs. Je préfère le sens poétique de ce mot.

20 h Paris Première - Paris Première, le 30/05/1996

Je crois que j’ai un grand changement qui s’est opéré en moi. J’ai voyagé, d’abord. Je me suis échappée de la France pendant près d’un an. J’ai essayé d’oublier mon métier, de m’oublier moi-même d’une certaine façon, et essayé de découvrir des choses différentes, des choses qu’on peut qualifier d’un peu plus normales, la vie de tous les jours en somme.