Les citations liées à "Concerts – Tour 89"

Secrets de Stars - France Inter, le 02/12/1989

Quand j’ai fait le Palais des Sports, justement, Bertrand avait préparé cette loge. Elle était magnifique, elle faisait penser un peu à un décor de David Lean. J’avais des photos de ce monsieur, puisque j’aime réellement et ce monsieur, et ce film (La Fille de Ryan, NDLR). J’avais une photo de Garbo… vous voyez, j’ai aussi mes posters. J’avais des livres. Et puis, quelques objets aussi, mais des choses très, très intimes.

Secrets de Stars - France Inter, le 02/12/1989

Il y a certainement un facteur inconscient qui fait que vous pouvez vous propulser devant 14 000 personnes et, c’est finalement presque la même chose que devant 1 000 personnes. Il y a une part d’inconscience et puis , une énorme force. Et puis, surtout une énorme envie d’y aller.

Secrets de Stars - France Inter, le 02/12/1989

Quand j’ai fait le Palais des Sports, qui était réellement ma première scène, les premiers jours, il y avait effectivement ce phénomène de… On a l’impression qu’on est hors du temps, hors de la vie. Et puis, on est très perturbé pendant deux heures. Mais pendant cette période, justement, j’ai souhaité, moi, dormir à l’hôtel par exemple. Donc, c’était une manière à moi de vivre ça, aussi, différemment et intensément. C’est étonnant et c’est très complexe aussi à expliquer ce qu’on peut ressentir sur une scène. J’ai un petit peu de mal à formuler toutes ces émotions. C’est en tout cas une réelle émotion et ce que je sens en tout cas aujourd’hui, je ne le vivrai peut-être pas demain. Et, c’est quelque chose aussi qui angoisse.

Secrets de Stars - France Inter, le 02/12/1989

Il y a quatorze chansons. La façon dont nous on a envisagé cette scène, c’était très important que de finalement réécrire une histoire avec déjà des petites histoires. On a essayé de faire évoluer un personnage, qui est le mien, de faire évoluer, oui, un personnage dans la vie. Donc, ça commence par L’Horloge, et puis il y a Plus Grandir, etc. Comme on aurait pu envisager la construction d’un scénario, finalement.

France Soir, le 07/12/1989

C’est la grande révélation de ma vie. Pour la première fois vraiment j’ai eu confiance en moi. Et cette confiance, c’est le public qui me l’a donnée. Pour Bercy, j’ai le trac bien sûr. Il y a le vertige de la démesure. Mais l’examen de passage est réussi. Les choses essentielles ont eu lieu le premier soir au Palais des sports.

France Soir, le 07/12/1989

Juste avant d’entrer en scène le premier jour, j’ai vu un ami. Un chanteur que j’aime beaucoup. Il m’a demandé : « Pour qui tu chantes ? » Je lui ai dit : « Pour moi, et toi ? » Il m’a répondu : « Pour eux ». Ça m’a sonnée. Je me suis demandée si je n’étais pas en train de me mentir. Deux heures plus tard la communion avec le public m’avait bouleversée. J’avais ma réponse.

France Soir, le 07/12/1989

Le spectacle sera le même à Bercy. On ne retouche pas un film une fois qu’il est passé en salle. Ici c’est la même chose.