Les citations liées à "Maman a tort – Paroles"

Numéros 1, le 01/05/1985

Je trouve ça assez extraordinaire pour une même chanson (Mylène évoque ici le fait qu’il y ait eu plusieurs interprétations d’une même chanson, ndlr). Je pense que les plus jeunes ont aimé le côté comptine et qu’ils ont utilisé un peu comme un slogan Maman a tort. A l’opposé, d’autres ont aimé ce titre pour son côté tabou « j’aime ce qu’on m’interdit, j’aime les plaisirs impolis ». Enfin, j’imagine que certains ont pu encore avoir une autre interprétation du texte…

Numéros 1, le 01/05/1985

C’est vrai que Maman a tort a quand même eu quelques problèmes. Je ne sais pas si c’est au niveau de la compréhension, mais le texte a choqué quelques personnes. Je trouve ça assez stupide d’ailleurs. Jacques Dutronc dit bien « Merde in France » et tout le monde s’extasie. Moi je me suis contenté de dire que j’aimais les plaisirs impolis…

"Pollen" - France Inter, le 13/12/1985

Je n’avais pas envie de faire le plagiat de Maman a tort et de continuer dans ce registre. C’est ce dont on avait parlé, c’est que je pense que ce que je propose depuis le début, je pense qu’il y a un fil conducteur, sans pour cela faire à chaque fois la même chanson ni les mêmes textes ! (à propos de la chanson Plus Grandir, ndlr)

Cool, le 01/10/1986

Avec le recul d’avantage. Mais là encore, l’important n’était pas de définir Maman a tort, mais de le chanter et puis de l’imposer. Ça c’est plus mon aventure que d’expliquer : « Voilà, j’ai voulu dire ça, parce que ceci ou cela ». C’est un peu moins mon rôle. Enfin moi, j’estime que c’est comme ça. S’il y a quelque chose à dire sur Maman a tort, c’est que c’est à la fois un peu une comptine tragique d’enfants, qui va dire sous des airs ingénus des choses graves. C’est vrai que si on veut approfondir, parce qu’on peut le faire, c’est l’hôpital psychiatrique, c’est les rapports indirectement avec la mère et l’enfant, et l’infirmière qui va prendre le rôle de mère. Mais est-ce qu’on a besoin de dramatiser, d’aller jusque là ? Je n’en sais rien. Maintenant, les gens ont perçu d’autres choses, des phrases comme « J’aime ce qu’on m’interdit, les plaisirs impolis »…

Gai Pied, le 12/01/1987

J’aime toujours les plaisirs impolis… Le texte a été un handicap au départ, mais ce côté sulfureux existe même s’il dérange. J’aime ce qu’on m’interdit !

Lazer - M6, le 01/05/1987

Maman a tort, c’était une façon de parler d’amours étranges qu’on peut avoir quand on est adolescente ou adolescent, rencontrer une personne… Et c’est vrai que là, c’était un domaine hospitalier avec une infirmière, c’est une projection, comme ça, de la mère. C’est un amour interdit qu’on peut avoir avec une personnalité féminine, pourquoi pas.