Les citations liées à "Mort"

Salut, le 08/05/1991

L’amour et la mort sont mes thèmes de prédilection, c’est la peur du lendemain, une certaine mélancolie, une tristesse… Peut-être que mon regard a changé, mes mots aussi, par rapport à ce que j’ai pu vivre entre-temps. La forme est un peu différente, mais le fond en aucun cas. Du coup, je me trouve dans le rôle du critique, et avoir ce genre de recul, c’est difficile. Mais enfin un artiste se répète inlassablement, inexorablement. Et c’est normal.

NRJ, le 16/10/1995

Je n’appréhende plus la mort de la même façon. A savoir j’ai peut-être aujourd’hui accepté la mort, j’ai probablement accepté une vie après la mort, ce qui me permet aujourd’hui, de vivre et d’accepter la vie, tout simplement. Je pense que c’est le vrai changement en moi. C’est au travers de réflexions. Il y a des choses qui sont venues spontanément à moi. Je considère que j’ai eu de la chance. C’est au travers de lectures, également.

Journal de 18h - RTL, le 16/10/1995

Plus d’espoir, certainement ! Je crois n’avoir plus cette appréhension, en tout cas cette peur, qui était ma peur de la vie en général. Je crois avoir découvert l’idée d’une vie après la mort, donc cette acceptation est un changement assez bouleversant dans ma vie.

Radio 21, le 21/10/1995

La mort fait partie de la vie, donc, est-ce que j’ai apprivoisé la mort ou est-ce que la mort m’a apprivoisée : je ne sais pas bien, si ce n’est qu’être attirée par les mêmes choses, moi, je n’appelle pas ça de la morbidité mais simplement un intérêt, en tout cas une interrogation quant à la mort. Maintenant, la vie, je tente de l’accepter et de l’apprivoiser. Je vis au quotidien de la même façon que vous vivez, donc, bien sûr que c’est une préoccupation.

Radio 21, le 21/10/1995

J’ai découvert un livre qui je pense m’a beaucoup aidée et qui est très, très intéressant, qui s’appelle Le livre tibétain de la vie et de la mort et qui parle de cette acceptation de la mort et qui vous parle de la vie comme jamais on n’en a parlé.

Télé 7 Jours, le 30/10/1995

Voyager. En voyant d’autres choses, d’autres gens, d’autres pays, j’ai enfin accepté la vie. Je suis moins hantée par la mort. Je suis apaisée à l’idée qu’il y ait une vie après la mort. L’idée de la mort m’a longtemps attirée, impressionnée et oppressée. Aujourd’hui je me suis libérée de cette hantise.

7 Extra, le 31/10/1995

En ce qui concerne la notion de rupture, je parlerais plutôt d’une élévation. S’élever tout en gardant les pieds sur terre et en essayant de comprendre l’autre. En n’oubliant pas que la mort n’est pas une fin en soi. Donc, si rupture il y a, c’est une rupture de l’esprit terrestre, avec cette envie d’envisager d’autres choses. Finalement, j’ai peut-être tout simplement exprimé mon envie de spiritualité.

L'Express, le 02/11/1995

J’oserais dire par hasard, ma route a croisé un auteur, Sogyal Rimpoche, une philosophie, Le livre tibétain de la vie et de la mort. Ce n’est pas tant le bouddhisme qui m’attire que les mots, les images, le réconfort. L’idée que, pour apprivoiser la vie, il faut d’abord accepter la mort.

Libération, le 07/11/1995

Je me sens mieux depuis que j’ai compris qu’il y avait une vie après la mort. Et j’ai une force en moi, je peux tomber très bas, me laisser descendre, mais je repars toujours, je m’interdis de sombrer totalement.