Les citations liées à "Sans contrefaçon"

Télé 7 Jours, le 05/12/1988

Dans Sans contrefaçon, je dis : « Je me fous du qu’en dira-t-on ». C’est vrai. Malgré tout, je pense avoir beaucoup d’interlocuteurs favorables puisque le 33 tours, Ainsi soit je… approche déjà les 600.000 exemplaires vendus.

7 Extra, le 31/10/1995

Dès l’instant où j’ai accepté de chanter Libertine ou Sans Contrefaçon, je savais que je devais m’attendre à certaines réflexions. Dire que je ne suis pas atteinte par ces critiques serait faux. Mais je n’y accorde pas beaucoup d’importance. Si les autres ont envie de découvrir d’autres choses en moi, plutôt que de bâtir des jugements expéditifs, tant mieux. Sinon, tant pis, ce n’est pas grave. Je vis très bien avec ce que j’ai exprimé.

Libération, le 07/11/1995

Moi en libertine (« je suis une catin »), c’était Laurent Boutonnat ; Sans Contrefaçon (« je suis un garçon »), c’était moi. J’avais mis un mouchoir dans mon pantalon à la maison. Pour voir. J’aime me travestir. On m’a longtemps appelé: « mon petit garçon ».

Radio Contact, le 15/11/1995

Dès l’instant où vous chantez Libertine ou Sans Contrefaçon, c’est vrai que la notion d’étiquette est quelque chose qui fait partie de notre société et donc, dès l’instant où moi j’ai accepté de l’idée de Libertine, pour ne parler que de ça, il faut accepter tout ce qui va aller avec, et les réflexions et la caricature.

Le Point J - TVA, le 09/11/1988

Une chanson, c’est une chanson. près, on a envie d’y mettre des images, de raconter une histoire à travers cette chanson. Donc c’est un moment choisi, un morceau choisi. Vous dire que si j’exprime « Sans contrefaçon, je suis un garçon », si vous me posez la question : « Est-ce qu’aujourd’hui, vous avez toujours envie de mettre un mouchoir dans votre pantalon ? », je vais vous dire : « Non, c’était le passé ». Maintenant j’ai exprimé ce moment-là. Ça ne veut pas pour autant dire que je dois véhiculer ou cette image ou ce sentiment toute ma vie.

Le Parisien, le 25/09/2020

Je suis heureuse si cela a pu contribuer à déplacer les lignes du politiquement correct mais je ne suis pas certaine qu’un grand vent de liberté souffle sur notre époque où tout est exposé, scruté, commenté parfois sans filtre ou respect de la personne… La transparence est un diktat. Vivre librement sa sexualité ne devrait malheureusement plus être un sujet.