Les citations liées à "Clips (généralités)"

Ligne Directe - Antenne 2, le 02/04/1987

Sur chaque chanson, j’ai un univers différent, que c’est des vêtements différents, que c’est une chorégraphie. Et c’est à la fois aussi un support de l’image, qui est le vidéoclip. Donc c’est à chaque fois quelque chose de différent, j’essaye en tout cas.

Ligne Directe - Antenne 2, le 02/04/1987

Je prépare l’histoire d’un clip avec Laurent Boutonnat, donc qui est le réalisateur, et puis après, lui fait sa construction, sa salade intérieure. Sa patte cinématographique, que moi je n’ai pas !

Direct - Canal Plus, le 30/04/1987

On met de la musique additionnelle, dans Libertine c’est ce qui s’est produit, il y a des moments sans musique, y a des moments avec voix-off, enfin il y a plein de possibilités ! Et là, pour Tristana en l’occurrence, on va mettre probablement la version du maxi 45 tours, donc qui est un peu plus longue que le 45 tours lui-même, avec une musique additionnelle et autre.

Lazer - M6, le 01/05/1987

Le générique d’un clip lui-même, c’est tellement une histoire ! C’est la concentration de tout un tournage. Et je trouve très beau un générique en cinémascope !

La Charente Libre, le 25/05/1987

Mise à part « l’outil promotionnel » évident, l’image apporte une part de rêve supplémentaire, complémentaire des mots. Ce qui me gêne, en revanche, c’est la vulgarité, la médiocrité de nombreuses vidéos ! Laurent et moi écrivons les scénarios de ces clips, en mettant la chanson au service de l’image, en créant des situations nouvelles qui vont éventuellement parvenir à apporter une magie. Trop souvent, les clips se contentent d’être des explications de textes, comme si le public n’était pas capable de comprendre directement la chanson. Pour ma part, je préfère le détournement du texte, qui seul engendre des émotions.

Top 50, le 08/06/1987

De bons moyens sûrement (pour les clips, NDLR), je n’aime pas parler de chiffres. Laurent Boutonnat, le réalisateur, travaille avec une équipe, des gens qui viennent de la pub, du cinéma. Moi, de mon côté, j’amène ma griffe, mes idées.

Graffiti, le 21/06/1987

C’est d’abord un amour commun avec le réalisateur pour le cinéma. C’est notre propre conception d’une mise en images d’une chanson. On aurait eu plus de temps pour le tournage (du clip Tristana, NDLR), ça serait devenu un film, c’est vrai.