Les citations liées à "Etats-Unis"

Jeune et Jolie, le 01/04/1996

L’idée de vacances, de soleil et de palmiers est une chose que je n’envisage pas, même si je reconnais, maintenant, que le soleil peut être parfois agréable. J’avais vraiment besoin de larges espaces et je connaissais quelques personnes là-bas. J’y allais aussi pour les studios et les musiciens. La Californie m’a offert une qualité de vie et de liberté que je ne connaissais pas.

JT de 20 heures - France 2, le 28/05/1996

Quand je suis partie aux Etats-Unis, j’avais envie de faire une coupure entre ma vie à Paris, ma vie professionnelle. J’ai souhaité voyager, ne plus penser à moi, ne plus penser à mon métier et, j’ai également enregistré l’album Anamorphosée là-bas, j’ai fait des rencontres. Ça a été important pour moi. Je ne sais pas si c’est Los Angeles qui m’a changée, je ne le pense pas. C’est simplement l’idée du voyage, l’idée de l’oubli de soi, et la réflexion et puis un changement qui s’effectue naturellement.

20 h Paris Première - Paris Première, le 30/05/1996

On s’est polarisé ou concentré sur la prostitution. Los Angeles n’est pas uniquement la prostitution. Sur Sunset, il y a souvent, justement, le quartier cloisonné, toutes les prostituées, et là j’avoue qu’elles avaient disparu parce qu’elles avaient eu des problèmes avec cet acteur (Hugh Grant, ndlr), enfin tout ce qui s’est passé autour de cette anecdote…

Paris Match, le 30/05/1996

Je suis allée me « ressourcer » en Amérique. A Paris, je tournais en rond. A force de vivre dans l’éternel même cercle, on ne voit plus que son nombril. Disons que j’avais besoin de m’oublier. Ça prend du temps. Le ciel plombé, tous les jours, au sens propre comme au figuré, à la longue, ça joue sur le moral. J’ai toujours en moi l’idée du voyage. De nouvelles rencontres. Je ne peux trouver mon inspiration que dans une idée de liberté.

Paris Match, le 30/05/1996

Je dirais que la chanson française manque d’énergie. Les Américains ont une capacité de travail hors du commun. On leur apprend dès l’enfance qu’il faut être numéro un. Qu’il faut sortir de la masse. Nous, on nous enseigne exactement le contraire. Comment lutter?

Gala, le 30/05/1996

Je suis sortie de mon cocon. Grâce à des voyages et à mon séjour à Los Angeles, j’ai fait un second apprentissage de la vie. Je me sens plus libre et en accord avec de nouvelles valeurs, comme le sens du partage. L’autre prend plus d’importance qu’auparavant.

20 h Paris Première - Paris Première, le 30/05/1996

L’Amérique. J’ai choisi l’Amérique… Pourquoi ? Je ne le sais pas bien, dans le fond. C’était peut-être plus facile pour moi que d’aller vers Los Angeles puisque j’y avais déjà rencontré quelques personnes. Maintenant, c’était plus l’idée des étendues vastes, d’une forme de liberté, une certaine solitude parce que Los Angeles est une ville pour solitaires. La rencontre est très difficile malgré tout… Elle peut être violente, troublante. Mais, j’avoue que j’ai passé, moi, un très, très bon séjour.

Gala, le 30/05/1996

Mon adresse, c’est toujours Paris, mais avec l’idée de pouvoir m’en échapper quand je le veux. J’ai trop aimé vivre à Los Angeles. Pour l’espace – même s’il est parfois étouffant – et le soleil. Et surtout le plaisir de pouvoir perdre son identité et ses points de repère dans cette ville immense où personne ne me connaît. En comparaison, je trouve Paris bien morose. Ici, tout est noir d’encre. Plombé et déprimant.

La Matinale de Cauet - Skyrock, le 31/05/1996

Je vis à Paris. Néanmoins, j’aime bien le voyage. J’aime bien Los Angeles sur des périodes courtes. C’est une ville violente, mais ça, nous, nous ne le savons pas parce qu’on est quand même dans des quartiers un peu plus protégés. Donc, je ne vais pas mentir et vous dire que j’ai été confrontée à cette violence mais elle existe vraiment. Los Angeles est une ville qui est difficile parce que la rencontre est difficile. Maintenant, j’y ai trouvé l’espace, j’y ai trouvé une idée de liberté et de repos – en tout cas pour l’esprit – et ça a été parfait pour cette période.